C’est surtout le bon sens qui prévaut. La topographie accidentée et le morcellement extrême du vignoble, en particulier sur la commune de Fully, n’autorisent pas de mécanisation lourde. De fait, le travail y est essentiellement manuel, de la taille jusqu’à la vendange.



Nous prenons soin de nos vignes en nous passant d’herbicides, pour permettre une plus large biodiversité floristique, ceci malgré la concurrence hydrique et d’éléments nutritifs que cela induit pour les vignes.
Nous irriguons uniquement si nécessaire, pour empêcher le blocage de maturité et un arrêt de la photosynthèse, qui induirait des amers dans le vin. De même, nous adaptons la charge de récolte selon la maturité (solaire ou fraîche) offerte par le millésime. Enfin, nous tentons de préserver les acidités avec un effeuillage et un écimage adaptés.
Les traitements phytosanitaires se font au plus proche de l’agriculture biologique, mais il est vrai que selon la pression exercée par les maladies cryptogamiques (mildiou et oïdium), nous ne pouvons pas toujours nous passer de produits de synthèse. Pour une plus grande maniabilité, sécurité et souplesse de travail, nous traitons aussi nos vignes avec notre propre drone depuis 2024. Comme corollaire, cette façon de travailler épargne les sols en diminuant le nombre de passages et le risque de tassement et d’érosion.


